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15 mars 2020

Partenaires dans la formation des mineurs

Plus de 350 élèves formés à Mine Matagami

Bracemac McLeod

©gracieuseté - Jérémie Leblond-Fontaine

Cinq des six mois de la formation en extraction de minerai dispensée par le CFP de la Baie-James ont lieu en entreprise, dans ce cas-ci à la mine Bracemac-McLeod.

Mine Matagami accueille chaque année des élèves du Centre de formation professionnelle (CFP) de la Baie-James pour la partie pratique de leur formation en extraction de minerai. Une collaboration empreinte de succès qui permet de développer une relève tant pour Glencore à Matagami que pour les autres compagnies minières.

La minière reçoit actuellement ses 34e et 35e cohortes d’élèves à la mine Bracemac-McLeod. Chaque cohorte comporte environ une dizaine de participants, alors Mine Matagami aura contribué à terme à la formation de plus de 350 élèves depuis 2007. Pour le CFP, cette collaboration est primordiale afin d’assurer une formation optimale des futurs travailleurs miniers.

«Chez nous, les quatre premières semaines de formation sont consacrées à la théorie avec les modules de travailleur minier. Puis, les cinq autres mois de la formation ont lieu en entreprise. À Matagami, ils apprennent à opérer l’équipement de production, la machinerie, les scoops, les différentes drills. Ils doivent participer de A à Z dans le processus. Ils se présentent à la même heure que les travailleurs, ils passent à la dry pour se changer, participent à la table ronde puis vont sur le terrain faire leur journée. Ils vivent ce qu’ils vont vivre quand ils décrocheront éventuellement un emploi dans une mine», explique Steeve Paquette, directeur adjoint du Centre de formation professionnelle de la Baie-James.

«On veut qu’ils soient vraiment intégrés à nos équipes au niveau de nos opérations, renchérit Réjean Deschamps, directeur des ressources humaines chez Mine Matagami. On ne veut pas créer deux catégories de personnes à la mine. On veut qu’ils se sentent mineurs à part entière. Ils travaillent sept jours et ont ensuite sept jours de congé comme les autres. Ils participent à nos tables rondes, à nos réunions de santé et sécurité au travail. À la remise des diplômes, c’est souvent le commentaire qui ressort des participants, qu’ils se sont sentis impliqués dans l’équipe.»

«Dans un contexte de pénurie ou de rareté de main-d’œuvre, je pense que ça prend une plus grande importance» - Réjean Deschamps

Préparer la relève

Cette collaboration avec le CFP de la Baie-James est aussi cruciale pour Mine Matagami, qui recrute parmi ces élèves. «Notre implication démontre notre intérêt de préparer de la relève, autant pour nous que pour l’ensemble de l’industrie minière. Ça permet d’assurer une pérennité de ce qu’on fait. On est en train de former, cohorte après cohorte, les prochaines générations de mineurs», affirme Réjean Deschamps.

«Nos élèves ont un bon taux de placement à la diplomation à Matagami. Ça dépend vraiment des besoins de la mine. Sinon, ils peuvent très bien travailler dans d’autres mines. Ils auront peut-être besoin de formations d’appoint, parce que les équipements, les normes et les procédures peuvent différer. Mais les travailleurs doivent aussi effectuer ce genre d’ajustements quand ils changent d’employeurs», fait valoir Steeve Paquette.

 

Une situation exceptionnelle

Le fait de recevoir deux cohortes en même temps cette année est exceptionnel pour Mine Matagami et illustre bien la qualité de partenariat avec le CFP de la Baie-James. «Nous sommes très satisfaits de notre partenariat. C’est pourquoi nous avons accepté cette année de recevoir simultanément deux cohortes. Quand la mine Langlois (Nyrstar) a annoncé sa fermeture pour le 31 décembre, la formation des élèves qui étaient là-bas était compromise. On a accepté au pied levé de les accueillir pour qu’ils puissent venir compléter leur formation», explique Réjean Deschamps, directeur des ressources humaines chez Mine Matagami. «Il a fallu agir rapidement, on était seulement à deux mois de formation. C’est vraiment le fun d’avoir des partenariats avec des entreprises comme ça», souligne Steeve Paquette, directeur adjoint du CFP de la Baie-James.

 

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