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05 mai 2020

Trois organismes misent sur l’expertise de la SESAT

Collaboration pour la gouvernance de l’eau souterraine

Serge Bastien

©Martin Guindon - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Serge Bastien, président de la Société de l’eau souterraine Abitibi-Témiscamingue.

Les deux organismes de bassin versant de la région et le Conseil régional de l’environnement (CREAT) font appel à l’expertise de la Société de l’eau souterraine (SESAT) pour la réalisation de certains mandats précis en lien avec l'acquistiion de connaissances et la gouvernance de l'eau souterraine.

Le CREAT, l’Organisme de bassin versant de l’Abitibi-Jamésie (OBVAJ), l’Organisme de bassin versant du Témiscamingue (OBVT) et la SESAT ont en effet annoncé la signature d’une entente de collaboration, le 5 mai. Celle-ci met à la disposition de la SESAT les ressources financières nécessaires pour mener à terme des mandats spécifiques s’inscrivant conjointement dans les missions des quatre organisations.

Cette aide est cruciale pour la SESAT, qui ne jouit toujours pas d’une reconnaissance gouvernementale lui permettant d’obtenir un financement statutaire. «On est toujours en mode recherche de financement ou établissement de modalités de financement. Ces organisations partenaires ont eu une bonification de leurs enveloppes qui leur donnent une marge de manœuvre intéressante pour nous supporter. Cette entente et d’autres mandats qu’on s’attend à avoir vont nous permettre de poursuivre jusqu’à la fin de notre exercice financier en 2021», estime Serge Bastien, président de la SESAT.

Un gain pour la gouvernance

Les partenaires estiment que cette entente est un gain net pour la gouvernance de l’eau souterraine dans la région. «Nous croyons que la reconnaissance de la SESAT en tant qu’organisme de gouvernance de l’eau souterraine est nécessaire en raison de la particularité régionale reliée aux eskers et aux moraines et à l’immensité du territoire à couvrir. Le CREAT est heureux de contribuer à cette entente de collaboration et à cette reconnaissance», souligne Jacinthe Châteauvert, présidente du CREAT, dans un communiqué.

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«Non seulement ça nous donne pas mal d’oxygène pour continuer à opérer, mais aussi, je suis certain que ça va renforcer la cohésion des actions de nos quatre organismes» - Serbe Bastien  

«Cette entente pour la gouvernance de l’eau souterraine en Abitibi-Témiscamingue est nécessaire et permet aux acteurs de l’eau de travailler plus efficacement. Nous espérons que la région tout entière s’implique et s’approprie les principes de meilleure gouvernance, pour mieux protéger et utiliser la ressource commune», affirme pour sa part Pierre Cartier, président de l’OBVT.

Trois premiers mandats

La SESAT apportera donc son expertise et ses connaissances dans le domaine de l’eau souterraine aux organisations partenaires dans l’exécution de trois premiers mandats. D’abord, au niveau de l’analyse du projet de règlement sur l’encadrement d’activités en fonction de leur impact sur l’environnement, puis dans la mise à niveau des plans directeurs de l’eau de l’OBVAJ et de l’OBVT, et enfin, dans l’analyse de l’étude d’impact environnemental du projet de ligne de transport 315 kV Lebel-Poularies d’Hydro-Québec.

«Par exemple, en ce qui concerne les deux OBV, ils doivent couvrir autant l’eau de surface que l’eau souterraine avec leurs plans directeurs. Avec les grandeurs de territoires qu’ils ont à couvrir, ils sont bien contents qu’il y ait une organisation qui s’occupe de l’eau souterraine. Au lieu de partir de zéro, on identifie les paramètres communs et ce que la SESAT, par le biais de son directeur Olivier Pitre, peut fournir comme connaissances», explique Serge Bastien.

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