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28 mai 2020

Au moins 75 préposés aux bénéficiaires recherchés

La formation accélérée bienvenue dans la région

Préposés bénéficiaires formation

©gracieuseté - Charlène Gilbert photographe

Québec proposera une formation accélérée de trois mois dans le but de recruter 10 000 préposés aux bénéficiaires. En Abitibi-Témiscamingue, la formation est offerte par le Centre de formation professionnelle Harricana. (Cette photo a été prise avant la pandémie.)

L’annonce d’une formation accélérée de trois mois afin de doter les CHSLD du Québec de 10 000 nouveaux préposés aux bénéficiaires est fort bienvenue en Abitibi-Témiscamingue, où le CISSS estime ses besoins à au moins 75 nouveaux préposés.

Le premier ministre François Legault a précisé jeudi le programme qu’il souhaitait mettre en place pour former rapidement 10 000 préposés aux bénéficiaires. Une campagne doit être lancée la semaine prochaine afin de mousser ce programme de trois mois, qui s’étendra de la mi-juin à la mi-septembre, dans les centres de formation professionnelle. Les élèves seront rémunérés 760 $ par semaine pour la durée de la formation, puis gagneront 26 $ de l’heure (49 000 $ par année) quand ils auront complété leur formation.

«L’information, on ne l’a pas toute actuellement, c’est en train de se peaufiner, mais les gens vont devoir s’inscrire directement au centre de formation professionnelle qui va offrir le cours. À partir du moment où ils seront sélectionnés et débuteront le cours, ils vont intégrer directement le CISSS pour faire probablement une alternance travail-études et être rémunérés au titre d’emploi d’aide de services jusqu’à ce qu’ils aient complété leur formation accélérée en septembre et être ensuite rémunérés comme préposés», a précisé la présidente-directrice générale Caroline Ro, lors du point de presse régional, jeudi après-midi.

Entre 75 et 100

Bien qu’elle ne soit pas encore en mesure de confirmer à ce stade-ci quel sera le nombre exact de préposés aux bénéficiaires qui devront être formés en Abitibi-Témiscamingue sur les 10 000, puisque le plan est toujours en élaboration, elle s’est néanmoins commise en partie sur les besoins de la région.

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«Je peux vous dire qu’aujourd’hui, le besoin immédiat pour des postes de préposés aux bénéficiaires qui ne sont présentement pas pourvus est de 25. On en a une cinquantaine de plus qui serait requise pour compléter l’ensemble du travail, particulièrement dans les CHSLD. On travaille beaucoup sur une réorganisation du travail depuis quelques mois, quelques années même parce qu’on a déjà une pénurie critique au niveau des préposés. Sans me tromper, je peux vous dire qu’entre 75 et 100 préposés qui s’inscriraient à la formation accélérée cet été feraient en sorte de combler une partie de nos besoins. Mais il y en aura certainement davantage à partir du moment où les besoins vont s’accroître parce que l'onconnaît la volonté d’augmenter le nombre de préposés dans nos établissements», a-t-elle indiqué.

Une stabilité à maintenir

Quant au bilan sur la situation épidémiologique de la COVID-19 dans la région, il demeure stable à 165 cas confirmés pour une quatrième journée consécutive. On compte une nouvelle personne rétablie, portant le total à 151. Aucun cas n’est hospitalisé dans la région et on déplore toujours trois décès. Il reste donc présentement 11 cas actifs.

Caroline Roy a insisté sur l’importance de continuer à respecter les consignes afin de maintenir cette stabilité dans la région. La Dre Omobola Sobanjo, directrice par intérim de la santé publique, a renchéri et rappelé que les mesures sanitaires fonctionnent. Elle répond ainsi aux inquiétudes qui se manifestent avec la reprise des déplacements, notamment ceux générés par l’arrêt général de la Fonderie Horne. «L’emphase doit être mise sur l’application de ces mesures. C’est pour cela qu’on a travaillé et fait des recommandations spécifiques à la Fonderie. Si chacun fait son pas et respecte les consignes, c’est sûr qu’on va arriver à garder la stabilité que nous avons actuellement dans la région. C’est important de s’assurer que si on a des cas importés, il n’y ait pas de transmission dans le milieu de travail ou à l’extérieur», a-t-elle réitéré.

Dépistage des asymptomatiques

La Dre Sobanjo a rappelé qu’une étude de prévalence avait lieu du 18 au 29 mai afin de déterminer combien de membres du personnel de la santé en CHSLD ont la COVID-19. «On essaie de déterminer combien il y en a qui ont la COVID, surtout ceux qui sont asymptomatiques ou peu symptomatiques, dans un milieu de vie plus vulnérable comme les CHSLD. Déjà, ici dans la région, on a fait plus de 900 tests et on n’a pas eu de cas confirmés, donc le taux de positivité est de 0», a-t-elle d’abord indiqué.

Puis, elle a précisé que les résultats de cette étude permettront de déterminer si la santé publique doit aller plus loin et dépister plus de personnes asymptomatiques, surtout dans les milieux de vie plus vulnérables.

 

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