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15 septembre 2020

Une rentrée fertile pour Samuel Larochelle

Cabaret, nouvelles et kamishibaï cet automne

Samuel Larochelle

©fournie par Samuel Larochelle

Samuel Larochelle

Si la pandémie et le confinement ont freiné le travail de journaliste pigiste de Samuel Larochelle, ils n’auront pas eu raison de sa créativité. Et les fruits sont mûrs en cette rentrée culturelle.

«Disons que j’ai trouvé le moyen de m’occuper et de rester créatif», confie l’auteur originaire d’Amos qui présentera son Cabaret des mots de l’Abitibi-Témiscamingue du 24 septembre au 2 octobre. Dans un premier temps, il vient de mettre en ligne un recueil de 14 de ses histoires de rancarts les plus… divertissantes? Une formule numérique qu’il souhaitait répéter après le succès de sa nouvelle littéraire portant sur un bal des finissants qui respectait toutes les mesures de sécurité en temps de pandémie, en juin dernier.

«J’ai pensé à plein d’idées, et là à un moment donné, j’étais dans une place publique près du Marché Maisonneuve à Montréal en train de manger avec un ami et j’ai réalisé: hey, c’est là que j’ai frenché en bobettes dans la fontaine! J’ai fait: ô mon dieu, c’est un titre de nouvelle ô combien génial! Et c’est là que j’ai réalisé que je pourrais faire un petit recueil de mes histoires les plus mémorables, les plus drôles, les plus funky… et le week-end qui a suivi, j’ai écrit tous les textes. Il y a beaucoup de vérité, avec des petites twists de fiction, mais même sous la torture, je ne dirai pas ce qui est vrai et ce qui est faux. Ce sera ma réponse officielle!», prévient-il

L’auteur a invité l’artiste Gabriel Germain à illustrer chacune de ses petites histoires. «Je lui ai dit de se lâcher lousse et de s’inspirer de chaque histoire pour créer une image sur chacune», précise-t-il. L’ouvrage de 59 pages est disponible sur la plateforme Gumroad.ca au coût de 7 $, mais comme pour la nouvelle du bal des finissants, les gens peuvent donner plus. Il peut être consulté sur appareil intelligent, tablette ou ordinateur.

Une nouvelle policière à Amos

Samuel Larochelle est aussi l’un des 14 auteurs qui participent au recueil Les nouveaux mystères à l’école, qui paraîtra le 7 octobre aux Éditions Druide. Il réunit des nouvelles policières imaginées pour les adolescents et qui se déroulent dans un environnement scolaire. Il s’agit pour l’auteur d’une première incursion dans le style littéraire policier.

Frencher bobettes

©Illustration de Gabriel Germain

L’illustration de l’histoire «Frencher en bobettes dans fontaine» par l’artiste Gabriel Germain fait également office de couverture du mini-recueil.

Mystères école

©gracieuseté - Éditions Druide

Samuel Larochelle est l’un des 14 auteurs à avoir écrit une nouvelle pour Les nouveaux mystères à l’école.

«J’aimais vraiment le défi d’aller dans une autre direction. Puis, c’était dans mon élan, qui existe d’ailleurs encore aujourd’hui, de faire des projets en lien avec l’Abitibi-Témiscamingue, donc cette histoire se passe à Amos, à la Polyvalente La Forêt et dans ses alentours. L’histoire s’appelle La rivière à deux faces, faisant notamment référence aux galets au fond de la rivière, mais aussi à l’intrigue entourant deux amis qui se battent pour le même poste au sein de l’équipe de basketball juvénile du Kodiak», raconte-t-il.

Un kamishibaï

Samuel Larochelle profitera par ailleurs de son passage en région pour inaugurer, le 3 octobre, un kamishibaï qu’il a écrit pour la Bibliothèque de Rouyn-Noranda. Kamishibaï signifie «théâtre d’images» en japonais. Il s’agit de planches cartonnées sur lesquelles on peut suivre l’histoire à travers des illustrations, alors qu’une personne peut lire le texte inscrit à l’arrière. Cette fois-ci, l’auteur a dû relever le défi d’écrire pour les enfants de 7 à 12 ans.

«On m’a demandé d’écrire une histoire sur un élément de l’imaginaire collectif témiscabitibien ou un personnage qui fait partie de l’histoire régionale. Quand j’ai fait mes recherches sur Joannie Goulet, l’illustratrice avec qui je devais collaborer, j’ai vu que l’on disait d’elle qu’elle était particulièrement douée pour les jeux de lumière. J’ai pensé Abitibi et lumières: aurores boréales. J’ai donc imaginé une histoire entre une jeune fille de 19 ans qui revient plus tôt que prévu d’un voyage d’un an à cause d’un virus qui cloue les avions au sol. Elle organise avec son petit frère une veillée pour voir les aurores boréales au début du mois de septembre. Elle lui explique qu’il y a des gens qui voyagent à travers le monde dans le but de les voir et qu’on les appelle les chasseurs d’aurores boréales. Le petit gars appelle ça des chasseurs de ciel. Et le titre du texte, c’est Le plus petit chasseur de ciel», souligne celui qui a pris goût aux livres illustrés.

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