Éducation
Retour12 novembre 2020
Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca
Pour les profs: «Il faut que ça change maintenant»
Le SEUAT manifeste devant les bureaux du CSRN
©Photo SEUAT
Les enseignants du CSSRN veulent améliorer les conditions d’apprentissage et de travail.
Des enseignants syndiqués du Centre de services scolaire de Rouyn-Noranda ont manifesté devant les bureaux de l’employeur, le 12 novembre au matin, en vue d’accélérer les négociations pour le renouvellement de leur convention collective.
Les demandes des enseignants ont été déposées depuis plus d’un an, mais les négociations tardent à aboutir. «Il y a eu deux faux blitz de négos qui n’ont absolument rien donné au printemps passé. On est à bout de souffle. Il faut que ça change maintenant!», a dénoncé Yvan Dallaire, président du Syndicat de l'enseignement de l'Ungava et de l'Abitibi-Témiscamingue (SEUAT), en mentionnant le slogan de la campagne de sensibilisation: «Il faut que ça change maintenant!».
Des actions de visibilité ont été déjà menées et d’autres sont à venir à travers le Québec.
23 % moins payés qu’en Ontario
Les syndiqués demandent une réévaluation de la composition de la classe et une amélioration des services aux élèves en difficulté. Ils désirent un allégement de leur tâche, qui s’est alourdie davantage avec l’instauration des mesures sanitaires. Ils réclament des mesures pour réduire la précarité d’emploi en début de carrière.
Finalement, ils souhaitent un ajustement salarial pour valoriser la profession. Les enseignants du Québec seraient les moins bien rémunérés au pays, accusant un retard salarial de 13 % par rapport à la moyenne canadienne et de 23 % par rapport à l’Ontario.
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