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03 décembre 2020

COVID-19: le contrat moral tient toujours dans la région

Tant qu’elle demeurera au palier jaune

Sapin de Noël.

©Photo - Pixabay

Si les rassemblements des Fêtes seront finalement interdits pour les régions au palier d’alerte rouge, le contrat moral tient toujours entre le gouvernement et la région… tant qu’elle demeurera au palier jaune.

«Je vous confirme que pour le moment, et je dis bien pour le moment parce qu’on doit s’assurer de demeurer dans une zone jaune pour ce faire, ce qui était entendu au niveau des directives pour la période des Fêtes se maintient pour notre région», a assuré Caroline Roy, présidente-directrice générale du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue, lors du point de presse hebdomadaire du 3 décembre.

C’est donc dire que pour le moment, il est toujours permis de faire deux rassemblements d’un maximum de 10 personnes provenant de trois cellules familiales différentes entre le 24 et le 27 décembre. En contrepartie, les gens devront s’isoler de façon volontaire du 17 au 23 décembre, puis du 28 décembre au 3 janvier.

«C’est bien important de respecter ces consignes-là. On est privilégiés de pouvoir se rassembler durant la période des Fêtes, mais c’est parce qu’on a respecté les mesures, qu’on a réussi à garder la situation en contrôle jusqu’à présent. Donc, le fait de maintenir ces règles-là et ces recommandations-là pendant la période des Fêtes va faire aussi qu’on va probablement pouvoir s’en sortir au 4 janvier en étant toujours en zone jaune et c’est ce qu’on souhaite, c’est ce qu’on veut», a indiqué la PDG du CISSS.

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Aucun nouveau cas

Cette annonce survient au moment où aucun nouveau cas n’a été confirmé dans les dernières 24 heures. Ainsi, en date du 2 décembre à 16h, la région comptait toujours 97 cas confirmés depuis le début de la deuxième vague (23 août). On dénombrait alors 16 cas actifs, mais aucun ne faisait l’objet d’une hospitalisation. La région a tout de même connu 9 nouveaux cas dans les sept derniers jours.

Revenant sur les 6 nouveaux cas confirmés la veille, Dre Omobola Sobanjo, médecin-conseil à la santé publique, a expliqué que quatre de ceux-ci étaient associés à des personnes déjà identifiées comme ayant eu des contacts étroits avec une personne ayant reçu un diagnostic. Elles étaient donc déjà en isolement préventif, ce qui a permis de limiter la transmission du virus. Le 5e cas est une personne qui a été exposée au virus à l’extérieur de la région et qui s’était aussi isolée après en avoir été informée. Enfin, la 6e personne infectée est de la région, mais elle n’y est pas présentement.

Limiter les contacts

Dre Sobanjo a insisté sur le fait que le meilleur moyen de limiter la propagation du virus demeure de respecter les mesures sanitaires imposées depuis le début de la pandémie, mais aussi de limiter autant que possible les contacts sociaux. «Même s’il est permis d’avoir des rassemblements de 10 personnes chez nous provenant de trois adresses différentes, on ne doit pas le faire tous les jours. C’est en limitant les contacts sociaux et en respectant le contrat moral qui a été convenu avec le premier ministre qu’on pourra demeurer une région jaune», a-t-elle dit.

C’est d’ailleurs pour cette raison que les nouvelles restrictions sur l’achalandages des commerces à la veille des Fêtes, qui entrent en vigueur ce vendredi, s’appliquent également à l’Abitibi-Témiscamingue. «Il faut limiter les opportunités de transmission. Nous savons que les situations où les gens sont rapprochés dans des espaces restreints augmentent les risques de transmission de la COVID-19», a fait valoir la médecin-conseil.

Pas de barrages routiers

Dre Omobola Sobanjo a aussi réitéré qu’il ne servirait à rien pour l’instant d’installer des barrages pour isoler la région, comme certains citoyens le réclament. «Dans le topo que je vous ai fait aujourd’hui, tous les cas que nous avons sont des résidents de l’Abitibi-Témiscamingue. Ce sont des gens qui ont une adresse permanente ici. Ceux qui ont eu des contacts extérieurs, c’était dans le cadre de leur travail, donc pour des services essentiels. Ils auraient pu rentrer dans la région même avec un barrage. Ce qui aurait pu diminuer le nombre de cas que nous avons en ce moment, c’est la diminution des contacts sociaux», a-t-elle affirmé.

La situation des travailleurs de l’extérieur qui viennent réaliser des travaux dans la région, comme c’est le cas actuellement à la Mine Canadian Malartic, ne semble pas inquiéter la santé publique non plus. «D’ailleurs, nos employeurs démontrent une belle prise en charge. On a eu plusieurs arrêts généraux au printemps et cet été, et on n’a jamais eu d’éclosions ou de cas associés à ce type d’activités-là», a précisé Dre Sobanjo.

Venir de la zone rouge?

Quant aux gens qui seraient tentés de partir de leur région en zone rouge pour venir se rassembler avec leur famille dans la région, la PDG Caroline Roy a rappelé que les règles de leur région d’origine continuent de s’appliquer. «S’il leur est interdit de se rassembler dans leur région, cette interdiction les suit partout sur le territoire québécois», a-t-elle souligné.

Pour les étudiants qui veulent rentrer à la maison pour les Fêtes et qui proviennent de ces zones rouges, des consignes ont déjà été transmises aux institutions d'enseignement. Celles-ci pourraient évoluer à la lumière des dernières décisions de Québec, et il est certainement recommandé, quand c'est possible, d'éviter de tels déplacements. Si non, il faudra appliquer les mêmes règles que pour les autres visiteurs qui proviendront de régions rouges.

 

Ligne dédiée pour les résultats

Au cours des sept derniers jours, ce sont 1316 tests de dépistage qui ont été effectués dans la région. Caroline Roy a d’ailleurs profité du point de presse pour annoncer la mise en place d’une ligne dédiée pour les gens qui n’auraient toujours pas reçu leur résultat de test dans un délai de 48 heures. Pour effectuer un suivi, ces gens doivent appeler au 1-833-723-COVI (2684) entre 8h et midi ou entre 13h et 16h, du lundi au vendredi.

 

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