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22 décembre 2020

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Un minuscule surplus budgétaire pour le CSSRN

La dette est aussi en diminution

Yves Bédard

©Archives - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Yves Bédard a fait valoir que les nouveaux outils dont s’est doté le CSSRN permettront à l’organisme d’effectuer un suivi budgétaire plus serré.

Le Centre de services scolaire de Rouyn-Noranda (CSSRN) a bouclé sa dernière année avec un surplus d’environ 160 000 $ sur un budget de 77 M $. Cela permettra à l’organisation de réduire sa dette cumulée. 

Ce surplus s’explique, selon le directeur général du CSSRN, Yves Bédard, par la crise sanitaire. «On a réussi à dégager un léger excédent en raison de la COVID-19 parce qu’il y a des dépenses prévues que nous n’avons pas faites», a-t-il évoqué. 

Un des revenus du CSSRN, soit les taxes scolaires, a aussi subi une diminution importante, mais celle-ci était prévue. «Il y a une réduction de ce qu’on perçoit en taxes scolaires. Avant, nous avions 33 sous du 100 $ d’évaluation. maintenant, avec le tarif unique, on est rendu à 10 sous du 100 $», a mentionné M. Bédard. 

Le déficit cumulé de l’organisation a diminué grâce au surplus. Il passe de 1,6 M $ à 1,4 M $. «Ce déficit ne nous empêche pas de fonctionner, mais il nous empêche de dépenser en dehors du budget pour, par exemple, ajouter un montant sur des rénovations d’école», a soutenu le directeur général. 

Il faut savoir que ce déficit a été principalement créé lors de l’année scolaire 2016-2017. Au lieu de couper dans les services à l’élève, le conseil des commissaires, à l’époque, avait choisi d’encaisser un déficit. «Depuis, on a vraiment effectué toute une réorganisation du côté financier pour être plus efficient», a souligné Yves Bédard. 

Mieux gérer le budget 

Le CSSRN a ainsi consacré beaucoup d’énergie au cours des dernières années à sa réorganisation financière. «On a fait beaucoup de travail au niveau de l’organisation scolaire. On comprend mieux les règles budgétaires et l’utilisation des différents budgets. Il y a des dépenses légitimes qu’on faisait, mais qui faisaient en sorte qu’on était coupés d’un autre côté. Les enveloppes ne sont pas toujours des vases communicants, mais on est sur la bonne voie», a mentionné M. Bédard. 

Le prochain outil en sera notamment un de gestion budgétaire. «Ça va nous permettre de mieux suivre l’évolution de notre budget sur une base mensuelle. On va être en mesure de prendre des décisions en connaissant constamment le véritable portrait de la situation. On va avoir quelque chose de plus solide sur lequel s’appuyer. On sera en mesure de comparer et d’effectuer un suivi plus serré. Pour nous, c’est une excellente nouvelle», a fait valoir Yves Bédard. 

Il est cependant surprenant qu’un organisme comme le CSSRN n’ait pas ce genre d’outils. «Pendant longtemps, on avait des surplus, donc on regardait moins les dépenses. Maintenant, avec un budget plus serré et sans coussin, on fait plus attention», a évoqué le directeur général. 

«Il y a aussi une difficulté majeure, c’est que chaque école a son propre budget, a-t-il enchaîné. Chaque école comprend sa propre façon de fonctionner, d’identifier ses dépenses et ses revenus. Bref, chacun a sa réalité. Au Centre de services, on doit réaliser un budget central, ce qui complique la tâche quand les dépenses et les revenus ne sont pas catégorisés de la même façon.» 

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