Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Santé

Retour

18 février 2021

COVID-19: 40 cas pourraient être liés à un variant

Selon des résultats préliminaires

Clinique dépistage Amos

©Martin Guindon - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

La clinique de dépistage et d'évaluation pour la COVID-19 au CLSC d'Amos.

Quarante des cas confirmés depuis janvier dans la région pour lesquels la Santé publique a demandé un séquençage pourraient être liés à un variant, selon des résultats préliminaires.

C’est ce qu’a révélé Dre Omobola Sobanjo, médecin-conseil en santé publique, lors du point de presse hebdomadaire sur la situation épidémiologique en Abitibi-Témiscamingue, le 18 février. Dans la foulée des deux premiers cas liés au variant sud-africain confirmés la semaine dernière, plusieurs échantillons ont été envoyés au Laboratoire de la santé publique du Québec pour un séquençage.

«Parce qu’un séquençage est plus long, on a reçu des résultats préliminaires de criblage pour 40 échantillons, dont 23 associés à l’éclosion du début du mois de janvier et 13 associés à l’éclosion en cours à l’école de Landrienne, qui seraient des cas probables liés à une infection à un autre variant. Probables, parce qu’il s’agit de résultats préliminaires. Nous attendons le séquençage pour confirmer qu’il s’agit bien d’un autre de variant et si oui, de quel type il s’agit. On ne sait pas quand on aura ces résultats. Ça prend un peu plus de temps, alors probablement quelques semaines», a indiqué Dre Sobanjo.

La situation ne l’inquiète toutefois pas outre mesure. «Ce qu’il est important de constater, c’est que oui, on a encore des cas, mais la situation est mieux qu’en janvier. On avait réussi à freiner la transmission, mais on avait eu beaucoup de cas, avec des journées de 20 à 30 cas par jour. Là, on est en mesure d’agir assez rapidement pour freiner la transmission. On a des cas, mais la situation est en train de se stabiliser. On sait que nos mesures fonctionnent. On sait que la collaboration de la population fonctionne», a-t-elle fait valoir.

Calme à l’école de Landrienne

Si l’éclosion est toujours en cours à l’école Notre-Dame-de-Fatima, qui est fermée jusqu’au 24 février, la Santé publique a précisé qu’il n’y avait pas eu de nouveaux cas parmi les élèves et les membres du personnel depuis lundi. «Nous avons eu des cas associés, donc une transmission de deuxième et de troisième génération, des gens de l’entourage de ces personnes, mais un nouvel élève ni un employé», a précisé Dre Omobola Sobanjo.

Questionnée à savoir si même les élèves qui ont pris l’autobus avec des cas confirmés avaient été testés, elle a reconnu qu’il est possible, selon l’enquête épidémiologique, que certains élèves n’aient pas été contactés. «Mais on a invité toutes les personnes qui pensaient avoir été exposées au virus aux cliniques mobiles de dépistage», a-t-elle insisté.

Dre Sobanjo a aussi reconnu qu’il y avait eu de nouveaux cas liés au milieu scolaire dans la dernière semaine, mais il s’agissait d’élèves d’âge scolaire qui étaient soit en isolement préventif ou qui n’avaient pas fréquenté l’école en période de contagiosité. «Toutefois, dans certaines circonstances, on a communiqué avec des parents, même si ça remontait à plusieurs jours parce qu’on ne voulait pas prendre de chances, surtout avec les variants, pour demander qu’ils fassent un test avec leur enfant pour fermer cette porte», a-t-elle répondu.

Beaucoup de dépistage

Par ailleurs, avec l’éclosion de l’école de Landrienne et les cas confirmés dans trois groupes de l’école secondaire d’Amos, le nombre de tests de dépistage a bondi dans la dernière semaine, pour atteindre 2084, pour une moyenne de près de 300 par jour. Depuis quelques semaines, la moyenne quotidienne se situait plutôt autour de 200.

Dre Omobola Sobanjo a rappelé l’importance de se faire dépister si l’un des symptômes de la COVID-19 se manifestait. Elle a parlé de fièvre, toux, difficultés respiratoires, perte odorat/goût, congestion nasale, mal de gorge, courbatures, fatigue, diarrhée, nausées et vomissement. Il faut alors utiliser la plateforme sur le site web du CISSS (www.cisss-at.gouv.qc.ca/despistage-covid-19) pour prendre rendez-vous. On peut aussi le faire au 1-877-644-4545, mais il préférable d’éviter la plage horaire de 8h à 10h, déjà très sollicitée.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média