Deux jours de grève au Cégep

Les enseignants lancent un ultimatum au gouvernement Legault

©Archives

Le 1er mai 2015, les enseignants du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue avaient procédé à une grève de solidarité sociale pour contester les mesures d’austérité imposées par le gouvernement libéral d’alors.

À moins que la CAQ ne bonifie ses offres d’ici là de manière jugée satisfaisante par les enseignants, les membres du Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue (SEECAT) procéderont à deux jours de grève, du 11 au 13 mai.

Sans contrat de travail depuis maintenant plus de 13 mois, les quelque 250 enseignants des campus de Rouyn-Noranda, Val-d’Or et Amos emboîteront ainsi le pas à leurs collègues des 45 syndicat membres de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants des cégeps du Québec (FNEEQ-CSN).

«Le 21 avril, on nous a donné un mandat à 86 % des voix exprimées pour exercer cet ultime moyen de pression de cinq jours de grève au moment jugé opportun; ce moment est maintenant arrivé», a déclaré le porte-parole du SEECAT, Philippe Marquis, par voie de communiqué.

«Le premier mouvement débuterait le mardi 11 mai à midi pour se terminer le jeudi 13 mai à midi. Nous souhaitons toutefois ardemment ne pas avoir à nous rendre jusque-là» - Philippe Marquis

Selon le SEECAT, le fort appui exprimé à la proposition de grève de cinq jours serait motivé par l’amélioration souhaitée des conditions de travail de l’enseignement en formation continue ainsi que le maintien du pouvoir d’achat des membres. Les enseignants désireraient aussi manifester leur solidarité à l’endroit des employés de la santé et des services sociaux, eux aussi sans contrat de travail depuis plus d’un an.

Commentaires