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12 novembre 2021

Jessica Gélinas - jgelinas@lexismedia.ca

Lumière sur deux cinéastes de la relève

Deux diplômés du Cégep se sont démarqués

Relève Cinéma

©Photos gracieuseté du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue

«Il y avait beaucoup de bons films. J’ai vraiment été surprise, mais j’étais contente de voir qu’on avait été choisi au Festival», a confié Magali Ouimet.

Magali Ouimet et Antoine Lajoie-Côté, se sont démarqués grâce à leurs œuvres cinématographiques qui ont été réalisées dans le cadre de leurs études en Arts, lettres et communication, option cinéma. En effet, les films des deux diplômés du Cégep en Abitibi-Témiscamingue ont fait partie de la programmation du FCIAT dans le cadre de l’Après-midi Desjardins.  

Pour les deux cinéastes, il s’agit d’une belle reconnaissance, mais, ils ne cachaient pas leur surprise lorsqu’ils ont appris que leurs films allaient se retrouver à ce prestigieux Festival. 

«Quand on a fait ça, on s’est dit qu’on se ferait noter et que personne n’allait voir nos films à part les 7 personnes dans la classe. Alors, que ce soit montré à un plus large public, c’est quelque chose !», a raconté Magali Ouimet. 

«On était dans un cadre où on est des étudiants qui expérimentent, alors on ne s’attendait vraiment pas à ça, c’est vraiment surprenant», a ajouté Antoine Lajoie-Côté. 

Avec son film «En 8 temps», Mme Ouimet a fait plonger les festivaliers dans un univers poétique où les mots laissent place aux images, à l’amour de la danse et à la musique. 

«J’ai une passion pour la danse depuis que je suis toute petite. Alors j’ai décidé de creuser en moi et de suivre cette direction», a-t-elle fait valoir. 

La cinéaste a d’ailleurs mérité le prix de la relève Desjardins pour le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue. « Pour l’effort de raconter une histoire de façon cinématique, ainsi que le risque de la raconter différemment, pour son utilisation des codes du cinéma, pour ses plans travaillés et recherchés et pour l’agencement musique et image, nous avons choisi de récompenser le film En 8 temps, de Magali Ouimet», ont souligné les membres du jury lors de la remise du prix. 

Pour sa part, le  documentaire «Marthe Julien», de M. Lajoie-Côté a fait découvrir aux spectateurs une artiste de la région impliquée et toujours prête à aider. 

«C’est une personne très intéressante, chaleureuse et très dynamique, alors je me suis dit que ce serait bien de faire un film où on lui laisse la parole et de mettre un peu plus de lumière sur elle, car c’est quelqu’un qui aide beaucoup de monde. Je voulais donner l’occasion de découvrir Marthe et son histoire», a expliqué M. Lajoie-Côté. 

Quand la contrainte devient créative 

C’est lors de leur troisième session au cégep, en pleine pandémie, que Magali Ouimet et Antoine Côté-Lajoie ont réalisé leur film. Ces derniers ont dû faire face à plusieurs contraintes, dont celle de réaliser leur projet seul. Mais la contrainte est rapidement devenue un moteur créatif.  

«C’est quand même beaucoup de travail de faire toutes les étapes d’un film toute seule, au final ça s’est bien passé. Ça nous a poussé à réfléchir autrement. Ça m’a permis de toucher à tout» a confié Magalie Ouimet. 

«On a tellement mis d’efforts, on faisait ce qu’on pouvait dans cette situation et le fait que nos films ressortent et soient pris au Festival je trouve ça vraiment le fun», a poursuivi Antoine Lajoie Côté. 

Les deux étudiants poursuivent maintenant leurs études cinématographiques à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT). 

 

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